Les combats de la Libération
Quand va se réaliser la jonction des alliés, les maquis libèrent l'essentiel du territoire morvandiau en occupant les lieux abandonnés par la Wehrmacht mais les combats sont rudes lorsque les troupes hitlériennes veulent passer à tout prix (bataille de Crux-la-Ville) ou lorsque la Résistance participe aux côtés des alliés à la libération d'Autun. Quand les combats cessent dans le Morvan, les effectifs des FFI sont estimés à 10000 hommes.
La répression qui au cours de cette période s'est abattue sur la région est terrible : massacre de personnes, déportations, incendies de villages : Planchez, Montsauche, Dun-les-Places. Le pays est durablement marqué. Des stèles, des plaques et des monuments rappellent les sacrifices acceptés pour recouvrer la liberté et un rituel commémoratif, ponctué de dates douloureuses, se met en place.
Constitué par des professeurs d'histoire de l'université de Dijon, un centre d'études auquel participent de nombreux Résistants va permettre à des étudiants, dans leurs thèses ou leurs mémoires, de retracer cette histoire un peu oubliée. Cette activité va déboucher sur la création d'un musée que gère l'ARORM ; celle-ci a publié des ouvrages, a édité un cédérom et dispose d'un service éducatif pour guider les scolaires.