Le Morvan est une région de sources. Le granit, roche imperméable, la quantité annuelle des précipitations, son relief de moyenne montagne, donnent au Morvan, un réseau hydrographique dense. Autre originalité, le Morvan se situe sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Loire et celui de la Seine. Ainsi, les cours d'eau du sud du massif alimentent la Loire alors que les rivières du nord approvisionnent la Seine.

Couvrant 360 ha, le lac des Settons est le premier créé en 1858 pour les besoins du flottage.

En 1910, des crues catastrophiques inondent Paris ; pour maitriser ces crues, mais aussi pour assurer un débit minimal de la Seine en été et approvisionner Paris en eau potable, un programme de grands barrages va être entrepris en Bourgogne et en Champagne-Ardennes sur la Seine et tous ses affluents.

14% du débit naturel de la Seine traversant Paris, proviennent du Morvan. Les barrages construits sur les rivières morvandelles visent à stocker l'eau lors des crues d'automne, d'hiver et de printemps pour la restituer en été pendant la période d'étiage.

Ainsi sont construits les lacs de Chaumeçon (135 ha), de Saint-Agnan (142 ha), du Crescent (165 ha) et de Pannecière, le plus grand avec 520 ha.

Ces grands lacs permettent accessoirement la production d'électricité. A partir des années 1970, ils sont aussi utilisés pour développer les loisirs liés aux activités nautiques, principalement aux Settons.

Enfin le lac de Chamboux est construit principalement comme réserve d'eau potable.