La Résistance en Morvan
L'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 marque la naissance d'une résistance militaire. Dès 1941, la France libre possède une armée de 35 000 hommes. En 1942, Jean Moulin reçoit de de Gaulle la mission d'unifier les mouvements de résistance, il se crée alors une multitude de maquis. Le Conseil national de la Résistance est créé et propose en 1944 au Gouvernement provisoire de la République française un programme démocratique.
C'est d'abord par les atteintes aux libertés de circulation, d'expression, par les prélèvements, par la remise obligatoire des armes, que la présence allemande est sensible. Une résistance d'abord passive se manifeste dans la population alors que des groupes de plus en plus actifs multiplient les opérations qui privent ou empêchent les réquisitions.
Dès 1941, le Morvan abrite des gens poursuivis pour leurs actes de résistance, et très tôt le 22 novembre 1942, un parachutage allié s'y déroule ; le poste émetteur réceptionné et transmis à l'état-major de Paris permet d'établir les liaisons avec Londres alors que les armes anglaises remplacent très avantageusement celles récupérées lors de la débâcle de 1940. Le colonel Roche, Jean Longhi, parmi ces premiers combattants, vont encadrer des réfractaires au STO (service du travail obligatoire) qui se cachent là pour ne pas partir travailler en Allemagne. Avec le matériel fourni par les alliés, les maquis s'équipent et s'organisent derrière un chef.
Jean Longhi