La Primevère élevée porte également les noms 'Coucou' en Morvan et 'Pâquerette de la Sainte-Vierge' en Bourgogne.
La Primevère officinale porte également les noms de 'Cocu' et 'Pentecôte' en Morvan et 'Pâquotte', 'Pâquette' et 'Pâquerette du Bon Dieu' en Bourgogne.

Description :
Plante vivace à rosette basale de feuilles longues de 5 à 20 cm et larges de 2 à 7 cm, ovales-allongées, rétrécies plus ou moins brusquement en 'tiges'. La tige portant l'inflorescence est haute de 10 à 30 cm et dressée. Ombelle à fleurs inodores jaune soufre de 2 à 2,5 cm de diamètre pour la Primevère élevée et à fleurs jaune vif odorantes de 9 à 12 mm de diamètre pour le Coucou.

Biologie - Habitat :
Elles fleurissent de mars à mai et affectionne les milieux ensoleillés à semi-ombragés, sur sols riches en bases et plus ou moins riches en éléments nutritifs ; frais et profonds pour la Primevère élevée et assez secs à frais pour la Primevère officinale. La Primevère élevée colonise sous-bois et lisières fraîches à humides, sur tous substrats et forêts inondables ; le Coucou colonise également pelouses et prairies fraîches à humides et sous-bois surtout sur substrats calcaires.

Répartition - Statut :
Espèces communes presque partout en France, à l'exception de la région méditerranéenne où elles sont rares à absentes ; la Primevère élevée est rare dans le Sud-Est et absente de l'Ouest ; la Primevère officinale est assez rare dans le Massif armoricain et le Massif central. Elles sont très communes à assez communes en Bourgogne et en Morvan, surtout en régions calcaires pour le Coucou.

Menaces :
Espèce non menacée à court terme, ni en Morvan, ni en Bourgogne.

Divers :
Du latin primulus : tout premier, allusion à la floraison très précoce de ces plantes mellifères.
La Primevère officinale est souvent appelée Coucou en raison de sa floraison survenant au retour du chant de cet oiseau.
De nombreux usages populaires morvandiaux prescrivent la Primevère officinale, riche en vitamines C, notamment pour endiguer les coliques (décoction de racines) et surtout contre les affections respiratoires comme la bronchite et la toux. En infusion, seule ou en mélange avec d'autres plantes comme la Pâquerette, le Tussilage, le Bouillon blanc, la Pensée sauvage, la Violette, la Bourrache, etc., cette plante médicinale printanière expectorante aide à mûrir le rhume, à se réchauffer et à rendre la toux grasse.