Au moment même où il est procédé à l’inscription du pupille (enfant abandonné et recueilli par l’AP) sur des « livres matricules » ,on lui passe au cou un collier rivé au moyen d’une petite presse- pince supportant une médaille qui reproduit le numéro de registre. Ce collier qui ne doit pas être enlevé avant la septième année, a pour but d’assurer l’identité de l’enfant et d’empêcher toute tentative de substitution. En cas de rupture fortuite, le procès-verbal et le signalement de l’enfant sont consignés dans son livret de pupille. De facture assez simple, certains collier ressemble à un petit chapelet en perles de buis orné d’une médaille de Saint-Vincent-de-Paul (avant 1914)