Pont de St Père
Historique et description de l'élément
Sur la Cure, le très ancien pont de St-Père, plusieurs fois remanié, a gardé son aspect de la fin du XVIIIe siècle. Il est difficile de dater le premier pont en pierre. Comme le pont d'Asquins, il est de par son histoire et sa situation très important. Un pont romain aurait peut-être existé à St Père, chaque rive étant longée par une voie romaine. Au Moyen-âge et après, la Cure séparait le duché de Bourgogne, le comté de Nevers et les terres royales et St Père se trouvait sur des axes de communications stratégiques et très fréquentés. En outre, le bourg était très proche de la riche abbaye et basilique de Vézelay et d’Avallon, donc sur une célèbre route de pèlerinages.
A l’époque gallo romaine et médiévale, en dehors de nombreux gués, certains ponts pouvaient comporter des piles en bois (pieux en chêne) ou en pierres de taille qui supportaient les voûtes et/ou le tablier par un assemblage de poutres, madriers, planches… Ce système permettait de démonter les ponts facilement en cas d’attaque. La date de construction d’un premier pont en pierre de St Père n’est pas connue (XVIIIe ?), mais au Moyen Age il devait avoir des piles en bois et être démontable. Rive gauche, une porte fortifiée intégrée aux murailles du bourg (fortifié au XVIe), contrôlait l’accès au pont. Le 16 août 1578, le conseiller du roi et trésorier général de France, M. de Caumartin, accompagné de maçons et charpentiers de marine, rendit visite aux communes d'Asquins et St Père. Des plaintes concernant la navigabilité de la Cure et la dégradation des ponts causée en partie par le flottage du bois, motivaient son déplacement. Des réparations s 'avéraient nécessaires. Les diverses activités et constructions (flottage du bois depuis XVIe, ponts, moulins, digues…) , les crues et les glaces imposaient un entretien et une organisation méthodique. Il décrit un pont à 5 arches de 33 toises de long (env 60m), 17,5 pieds de large (env 5,80m) Pour mémoire celui d’Asquins est décrit de 90 toises, env 162 m, et 15 pieds de large, env. 4,5 m). Sur la carte Cassini (vers1750), il est mentionné comme pont à trois arches. En 1775, une archive mentionne la reconstruction du pont sur pilotis. Nicolas Saligot entreprit sa réfection moyennant le prix de 9400 livres avec la contribution des voituriers, manouvriers, ouvriers de Saint-Père, Foissy, Fontette et Nanchèvres. Le cadastre de 1823 indique le pont mais pas la grande rue actuelle qui n'est qu'esquissée au crayon car la route de Vezelay passait par le quartier des artisans. Dans les années 19198080, le tablier (avec les parapets en pierre de taille) fut élargi par des trottoirs pour piétons.
A l’époque gallo romaine et médiévale, en dehors de nombreux gués, certains ponts pouvaient comporter des piles en bois (pieux en chêne) ou en pierres de taille qui supportaient les voûtes et/ou le tablier par un assemblage de poutres, madriers, planches… Ce système permettait de démonter les ponts facilement en cas d’attaque. La date de construction d’un premier pont en pierre de St Père n’est pas connue (XVIIIe ?), mais au Moyen Age il devait avoir des piles en bois et être démontable. Rive gauche, une porte fortifiée intégrée aux murailles du bourg (fortifié au XVIe), contrôlait l’accès au pont. Le 16 août 1578, le conseiller du roi et trésorier général de France, M. de Caumartin, accompagné de maçons et charpentiers de marine, rendit visite aux communes d'Asquins et St Père. Des plaintes concernant la navigabilité de la Cure et la dégradation des ponts causée en partie par le flottage du bois, motivaient son déplacement. Des réparations s 'avéraient nécessaires. Les diverses activités et constructions (flottage du bois depuis XVIe, ponts, moulins, digues…) , les crues et les glaces imposaient un entretien et une organisation méthodique. Il décrit un pont à 5 arches de 33 toises de long (env 60m), 17,5 pieds de large (env 5,80m) Pour mémoire celui d’Asquins est décrit de 90 toises, env 162 m, et 15 pieds de large, env. 4,5 m). Sur la carte Cassini (vers1750), il est mentionné comme pont à trois arches. En 1775, une archive mentionne la reconstruction du pont sur pilotis. Nicolas Saligot entreprit sa réfection moyennant le prix de 9400 livres avec la contribution des voituriers, manouvriers, ouvriers de Saint-Père, Foissy, Fontette et Nanchèvres. Le cadastre de 1823 indique le pont mais pas la grande rue actuelle qui n'est qu'esquissée au crayon car la route de Vezelay passait par le quartier des artisans. Dans les années 19198080, le tablier (avec les parapets en pierre de taille) fut élargi par des trottoirs pour piétons.
Localisation
Commune:
Saint-Père
Localisation:
précise
Datation
Date d'origine de l'élément:XIIIe siècle
1770
,
1980
Contexte actuel
État de conservation:
bon
Menacé:
Non
Monument protégé:
non
Site protégé:
inscrit
Plan local d'urbanisme:
Non
Statut:
public
Sources
Notices historiques sur Saint-Père
Auteur:
PISSIER (abbé)
Nature:
publication
Développement local
Intégré dans un projet de développement local:
Non
Importance dans le cadre de la vie communale:
très important
Etat des abords:
bon
Intérêts des abords:
très important
Précisions sur l'intérêt des abords:
bords de la Cure, bourg
Informations sur l'aménagement des abords:
oui
Proximité de prestataires touristiques ( < 3km ):
Oui
Proximité d'un musée:
Oui
Possibilité de visite:
oui
Possibilité de stationner:
tous véhicules
Voies d'accès:
route départementale
Accessible en voiture:
Oui
Office de tourisme le plus proche:
Vézelay
Proximité d'un chemin de randonnée ( < 500m ):
Oui
Nature du chemin de randonnée:
GR 13 / PR
Type de chemin de randonnée:
Pédestre
VTT
Équestre
Production et industrie
Exportation:
indifférent
État des mécanismes:
indifférent