A la sortie sud-est du village, subsiste les ruines de la très ancienne chapelle Saint-Jean Baptiste, d'origine imprécise. Elle se situe près de l'ancienne voie romaine de Saint-Père à Pierre-Perthuis et en direction du très ancien gué St Jean, au lieu dit « la Corvée Saint-Jean » ou de nombreux objets de fouilles et maçonneries ont été trouvés, de diverses époque. Le lieu-dit la Corvée St jean a été largement fouillé et révèle une occupation du premier age du fer au XVIe se site D'origine controversée, elle aurait été plusieurs fois remanié et il n'en subsiste qu’un pan de mur, au milieu d’une prairie.
La terre appartenait à l’abbaye de Vézelay. L’origine de la chapelle, très ancienne, fait débat. Entre 1935 et 1936, le chercheur René Louis y entrepris des fouilles. De son travail, il conclut qu’un oratoire fut bâti sur les ruines d’un édifice antérieur, à la fin du IVe siècle. A ses yeux, la chapelle serait l’un des plus anciens édifices chrétiens de la région. L’hypothèse d’un sanctuaire antique d’origine gauloise est réfutée par l’abbé Lacroix. D’après René Louis, la chapelle mesurait 8m50 sur 6m et les murs 0,90m d’épaisseur, soutenus par des fondations 1,50m. Dés le XVIe siècle, la chapelle souffre d’un mauvais entretien. La carte Cassini l'indique en ruine. A la fin du XIXe siècle, elle sert de remise, et ses matériaux sont réemployés.« Un des propriétaire qui avait opéré cette destruction, mourut subitement. » relate René Louis. « De là naquit et se répandit la croyance que quiconque enlevait des pierres de la chapelle Saint-Jean mourait dans l’année. »