Il y aurait eu une tannerie au n°23 Grand rue, selon la mémoire de la famille propriétaire : les Pellerin Perreau. On observe un curieux bâtiment construit sur deux niveaux, à ossature et murs en bois. À l’étage, des tasseaux espacés devaient permettre le séchage des peaux. Le tanneur avait besoin d’eau. Aux abords du lavoir du Coulis, situé de l’autre côté de la route, un petit canal souterrain, alimenté par le ruisseau de la Bouillère, coule sous l’ancienne tannerie et traverse d’autres propriétés. Les tanneries récupéraient la poudre d’écorce de chêne pilée dans des moulins (appelés battoir ou moulin à tan). Les peaux restaient plusieurs jours dans des cuves remplies d’eau et de tan avant d’être transformées en cuir.
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