Dans la forêt de Beauregard et dominant le ruisseau du Chaz, se trouvait autrefois soit un château féodal, une motte ou une maison-forte. Nous ignorons sa date de construction mais elle est mentionnée en 1459 puis 1571 d’après Baudiau. Elle aurait été rasée par les Armagnacs en 1412 et peut-être rebâtie (à confirmer). Nous ne connaissons pas la date d’abandon/destruction de cet édifice rebâti, mais il est mentionné au moins jusqu'au XVIe s. Le château n’apparaît pas sur la carte de Cassini (XVIIIe), contrairement à la chapelle. Dédiée à St Jacques et St Philippe, détruite en 1788, elle est mentionnée dans le Dénombrement de la Tournelle en 1459 ; elle était proche de la Fontaine de La Dame, une source encore visible et lieu de rites (voir fiches). Il est aussi mentionné un moulin foulon (en ruines) et une pêcherie dont on retrouve des traces (src: CECAB).
La terre de Beauregard, seigneurie en toute justice mouvait des cantons de Château-Chinon. Elle appartenait en 1378 à noble Etienne de la Tournelle, chevalier, seigneur de Domecy-sur-Cure et de Chalaut. Il s’agissait du fief le plus important après celui de La Tournelle,
Aujourd'hui, le CeCab observe une enceinte "constituée d'un anneau de terre haut d'environ 3 m., large de 40 m., entouré de fossés. Une plate forme, sans doute la basse-cour, s'étend au nord du site".
Avec la motte ou maison forte de Poisson et du Chaz, trois mottes ou maisons fortes se trouvaient donc à proximité de l'ancienne voie romaine Autun-Château-Chinon-Orleans, qui fut longtemps utilisée avant le tracé de la route royale, bien indiqué sur la carte Cassini (XVIIIe).

La toponymie (de Bello Visu) et certaines découvertes archéologiques (médailles, vases, tuiles à rebords) pourraient attester de la présence antérieure d’une villa gallo-romaine.

Le site situé dans une exploitation forestière est très menacé.