Nous manquons d'informations sur cet élément, apparaissant sur une carte de 1700 des archives départementales de Côte-d'Or, sur la base de données du Cecab, et sur le cadastre de 1823. La carte de Cassini indique un petit édifice mais sans croix, donc ne correspond pas au symbole d'une chapelle. Il y aurait eu une première chapelle, aujourd'hui disparue et non datée, érigée dans un champ par des moines de passage, avec une source et un pèlerinage (mémoire locale). La chapelle actuelle a été érigée à la fin du XIXe siècle, à proximité de cette ancienne chapelle. La mémoire locale rapporte que vers la fin du XIXe siècle, le propriétaire du champ où était l'ancienne chapelle, fut las de voir sa terre piétinée par les pèlerins et déplaça la statue en bord du champ. On dit qu'il fut puni pour cela : ses jambes se gangrenèrent, et la famille connut d'autres décès. La veuve, aidée par les gens du pays, fit ériger la chapelle actuelle hors du champ, à la limite du bois voisin. Une mémoire locale décrit l'ancienne chapelle connue et fréquentée par sa mère vers 1900 : surélevée sur une grosse dalle, la statue de la sainte était assez fruste, dressée au centre d'un cercle délimité par des colonnes de bois qui supportaient une couverture en laves. Lors de leur première communion, les fillettes mettaient une couronne et un voile sur la statue.
Aujourd'hui, on observe, en lisière de bois et champs, une "maisonnette" sans caractère ni signe distinctif mais un patrimoine encore présent dans la mémoire locale.