l'agriculture en Morvan
Après la Révolution, le Morvan agricole se développa principalement en micro propriété (hormis les grandes propriétés et châteaux qui demeurent). En 1850, 40 % des fermes avaient une taille comprise entre 4 et 9 ha (35 ha en moyenne en 1950). Parallèlement, la population connaît un fort accroissement.
Après la domination de l’économie forestière avec l’industrie des bûches flottées pour chauffer Paris (1550-1850), l’économie agricole réinvestit les terres avec des cultures céréalières et un complément d’élevage. Le Morvan fut fortement re-défriché et cultivé par les petits paysans. En témoignent aujourd’hui les nombreux murets en pierres sèches et vieux plèchies encore visibles dans les bois, signes d’anciennes parcelles cultivées. Le travail de la terre s’améliora avec de nouveaux outils, matériels et la chaux.
Puis, grâce au savoir-faire séculaire des Morvandiaux avec les bovins, dans les années 1960-80, le Morvan se spécialisa dans l’élevage naisseur de Charolais. Les champs de céréales, devenus peu rentables, furent remplacés par des prairies qui occupent actuellement 90% de la surface agricole. L’herbe étant toujours verte mais pas assez riche pour l’engraissement, les broutards sont exportés dans toute l'Europe. Les outils, matériels et bâtiments agricoles suivirent ces différentes évolutions.