SABOTS
Statut
N° d’inventaire:
ELEV-131
Propriétaire actuel:
Association-AMEC
Lieu d'utilisation:
Moulins-Engilbert
Ensemble d’éléments:
Oui
Lot d’éléments:
Non
Description
Thème:
Marques sur l'objet:
Non
Dimensions de l’objet en centimètres:
35x13x11
Matières ou matériaux:
Bois
Informations complémentaires
Fabricant:
Artisan local
Lieu de collecte de l’objet:
Moulins-Engilbert
Période d'utilisation:
XXème siècle
Commentaire description de l’objet:
Les sabots étaient réalisés selon les régions avec du bouleau, frêne, aulne, hêtre, noyer… Le sabot de marche, de travail ou du dimanche se différenciaient par l’essence du bois et sa finition (gravure, couleur, décorations ajoutées). La bûche calibrée pour faire un sabot est dégrossie avec une hache dite épaule de mouton puis un paroir fixé sur le billot ou banc de sabotier. Pour l’intérieur on utilise des outils qui selon l’usage et la région peuvent varier de noms, mais nous retiendrons la terminologie suivante : Tarière torse ou en spirale qui perce des trous intérieurs, tarière creuse ou gouge et tarière à cuiller pour sabotier pour creuser et évider le sabot qui sera fini intérieurement avec le boutoir, la rainette et la râpe. Le fer est dit à tête plate car l’embout peut se fixer un manche en bois qui peut servir ainsi à plusieurs types. Ci-dessous l’extrait d’un texte anonyme sur le travail de sabotier. « On l'entame (la pièce de bois dégrossie , futur sabot) au milieu avec une tarière, on le creuse avec la gouge ou la « cuillère » pour y ménager la place du pied, on le polit avec la « rase ». La tarière et la cuillère sont poussées de l'épaule et de la poitrine, debout, en pesant fortement sur le long manche en bois»
Commentaires supplémentaires:
Les sabots ont été acheté pour 140 francs par l'Association des Amies du Musée de l'Elevage et du Charolais. Les chaussettes en laine noires appartiennent à Robert Courdavault (prêt). Ils sont présents sur le mannequin représentant "l'éleveur".