TARIERES CREUSES-GOUGES de sabotier (2)
Statut
N° d’inventaire:
2006.0.310
Propriétaire actuel:
PNRM
Lieu d'utilisation:
Chastellux-sur-Cure
Ensemble d’éléments:
Non
Lot d’éléments:
Oui
Description
Marques sur l'objet:
Non
Dimensions de l’objet en centimètres:
L : 46 / 39
Matières ou matériaux:
Fer forgé
Informations complémentaires
Fabricant:
Fabrication standardisée inconnue
Lieu de collecte de l’objet:
Chastellux - La Bascule
Période d'utilisation:
1920-1945
Commentaire description de l’objet:
Lot de deux tarières. Cette tarière creuse- gouge sert à creuser l'intérieur des sabots pour dégrossir la forme du pied. Elle évide entre les percement fait précédemment par la tarière à vis. Le fer est dit à tête plate s'emmanche dans un manche en bois qui ainsi sert à plusieurs types d'outils
Commentaires supplémentaires:
Les sabots étaient réalisées selon les régions avec du bouleau, frêne, aulne, hêtre, noyer…
Le sabot de marche, de travail ou du dimanche se différenciait par l’essence du bois et sa finition (gravure, couleur, décorations ajoutées). La bûche calibrée pour faire un sabot est dégrossit avec une hache dite épaule de mouton puis un paroir fixé sur la billot ou banc de sabotier. Pour l’intérieur on utilise des outils qui selon l’usage et la région les noms peuvent varier de noms, mais nous retiendrons la terminologie suivante. Tarière torse ou en spirale qui perce des trous intérieurs, tarière creuse ou gouge et tarière à cuiller pour sabotier pour creuser et évider le sabot qui sera finit intérieurement avec le boutoir, la rainette et la râpe. Le fer est dit à tête plate car l’embout peut se fixer un manche en bois qui peut servir ainsi à plusieurs types Ci après l’extrait d’un texte anonyme sur le travail de sabotier. « On l'entame au milieu avec une tarière, on le creuse avec la gouge ou la « cuillère » pour y ménager la place du pied, on le polit avec la « rase ». La tarière et la cuillère sont poussées de l'épaule et de la poitrine, debout, en pesant fortement sur le long manche en bois»
Le sabot de marche, de travail ou du dimanche se différenciait par l’essence du bois et sa finition (gravure, couleur, décorations ajoutées). La bûche calibrée pour faire un sabot est dégrossit avec une hache dite épaule de mouton puis un paroir fixé sur la billot ou banc de sabotier. Pour l’intérieur on utilise des outils qui selon l’usage et la région les noms peuvent varier de noms, mais nous retiendrons la terminologie suivante. Tarière torse ou en spirale qui perce des trous intérieurs, tarière creuse ou gouge et tarière à cuiller pour sabotier pour creuser et évider le sabot qui sera finit intérieurement avec le boutoir, la rainette et la râpe. Le fer est dit à tête plate car l’embout peut se fixer un manche en bois qui peut servir ainsi à plusieurs types Ci après l’extrait d’un texte anonyme sur le travail de sabotier. « On l'entame au milieu avec une tarière, on le creuse avec la gouge ou la « cuillère » pour y ménager la place du pied, on le polit avec la « rase ». La tarière et la cuillère sont poussées de l'épaule et de la poitrine, debout, en pesant fortement sur le long manche en bois»