Oreillards

Tête+corps : 42-53 / 41-58 mm ; queue : 37-55 / 37-55 mm ; avant-bras : 37-42 / 37-44 mm ; oreilles : 31-41 / 31-41 mm ; envergure : 240-285 / 255-292 mm ; poids : 4,6-11,3 / 5-13 g
Anglais :brown long-eared bat / grey long-eared bat. Allemand : Braunes Langohr / Graues Langohr. Hollandais : grootoorvleermuis / grijze grootoorvleermuis. Italien : orecchione / orecchione meridionale.

L'hypertrophie de ses oreilles lui a donné son nom d'oreillard. Les oreilles, beaucoup plus longues que la tête, sont reliées à leur base par un repli de peau. Si la détermination du genre est facile, la distinction des deux espèces voisines, oreillard roux et oreillard gris, est plus délicate.

Pour l'oreillard roux, la base des poils du dos est roux gris brun et le ventre est plus clair, le museau et le contour des yeux sont bruns. Le tragus (largeur

L'oreillard roux est plus forestier que son cousin, il habite les forêts claires de feuillus et de conifères, les parcs des villages et des villes. Les colonies s'installent dans les trous d'arbres.

Il part à la chasse aux papillons (noctuelles principalement) à la nuit tombante. Agile, il vole sur place et peut attraper des chenilles, araignées et autres insectes dans les feuillages. Les oreillards sont peu frileux, ils ne s'enfoncent guère dans les cavités souterraines pour hiberner. Lors de réveils hivernaux, ils consomment les papillons en diapause imaginale dans les mêmes lieux comme le paon du jour (Inachis io), la découpure (Scoliopteryx libatrix, noctuelle) ou encore le géomètre Triphosa dubitata. Ils mangent leurs proies aux mêmes endroits, et on peut ainsi découvrir des petits tas de restes d'insectes non consommés (ailes de lépidoptères...).

Les oreillards sont sédentaires, ils ne parcourent que quelques kilomètres entre le gîte d'hiver et le gîte d'été. Les femelles gagnent les sites de parturition en avril-mai. Regroupées en petit paquet, elles mettent bas à un seul petit en général à la mi-juin. La reproduction a lieu en automne.

L'oreillard roux est présent sur l'ensemble du territoire français à l'exception du littoral méditerranéen. En Morvan, nous avons recueilli quelques données sur l'espèce mais au vu de sa biologie, il est délicat d'en tirer des conclusions.

L'oreillard gris

Sa description est récente. L'espèce était confondue avec l'oreillard roux avant 1960. L'oreillard gris ressemble fortement à ce dernier. Par contre, il aime la chaleur et est nettement plus anthropophile. Les colonies s'installent dans les bâtiments (combles, greniers, fissures, volets). On le rencontre parfois dans le même site que le grand murin et le petit rhinolophe. Trois colonies de reproduction ont été découvertes dans des églises. L'espèce est consommée également par la chouette effraie (trois crânes).

Distribué sur l'ensemble de l'hexagone, il semble plus présent sur la zone d'étude que l'oreillard roux.

La difficulté à déterminer les individus en léthargie nous a amené à parler de Plecotus sp.

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