Muscardin
Muscardinus avellanarius
Tête+corps : 65-80 mm ; queue : 60-80 mm ; poids : 15-40 g
Anglais :common dormouse. Allemand : Haselmaus. Hollandais : hazelmuis. Italien : moscardino
Appelé également croque-noisettes, rat d'or ou encore petit loir, le muscardin a un pelage doré blond fauve, plus clair sur le ventre.
Rongeur arboricole, il affectionne les forêts à sous-bois dense et évolue dans la strate inférieure de la végétation, particulièrement dans les taillis bas de noisetiers et de charmes, les ronciers et les clématites. Cette espèce a une préférence pour les milieux humides et évite les monocultures d'épicéas.
Son régime alimentaire est surtout constitué de fruits, de graines, de bourgeons et de feuilles, mais son menu peut s'agrémenter d'invertébrés (vers de terre, insectes).
Animal principalement nocturne, il peut cependant présenter des phases d'activité diurne. Il construit deux types de nids. Le nid d'été, aérien de 6 à 15 cm de diamètre, construit dans les buissons ou les branches basses des arbres. C'est le nid d'élevage, plus facile à localiser que le nid d'hiver. Ce dernier est construit généralement au niveau du sol et dissimulé dans la litière, sous une souche ou une écorce. C'est dans ce nid qu'il va hiberner d'octobre à avril. Des périodes de torpeur peuvent être observées tous les mois de l'année. Il existe des groupements d'animaux dans le même gîte (surtout un mâle et une femelle). Dès la sortie de sa léthargie, le rut commence et les mises bas s'échelonnent de la mi-mai jusqu'au mois d'octobre. La femelle peut avoir deux portées par an de trois à cinq jeunes. Ils seront capables de construire leur propre nid dès leur émancipation soit vers un à un mois et demi.
En France, le muscardin est surtout abondant dans le Nord-Est. Bien qu'il ne semble pas menacé en Bourgogne, son statut est mal connu. Présent sur tout le massif morvandiau, l'arrachage des haies et la monoculture sylvicole sont des menaces pour l'espèce.
Contributions
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