Gui

Viscum album L.

Description :
Sous-arbrisseau vert jaunâtre, haut de 20 à 50 cm, épiphyte. Les rameaux fourchus sont verts, cylindriques, cassants et dépourvus de poils. Les feuilles, à environ 5 nervures parallèles, sont opposées, ovales à allongées, entières, coriaces et persistent l'hiver. Les très petites fleurs sont disposées en petits groupes globuleux jaunes à l'aisselle des feuilles. Baies blanchâtres translucides de 6 à 10 mm de diamètre, à pulpe très visqueuse et mûrissant en deux ans, ne tombant qu'au début de la 3ème année.

Biologie - Habitat :
Le Gui fleurit de mars à mai. Il parasite de très nombreuses espèces ligneuses (feuillus et conifères), plus particulièrement sur Peuplier, Saule, Pommier et Robinier en Bourgogne. Il est exceptionnel sur Chênes et Ormes et absent sur Hêtre.

Répartition - Statut :
Espèce plus ou moins abondante selon les régions en France, mais rare en région méditerranéenne et ne montant guère en altitude. Elle est très commune en toutes régions de Bourgogne. Elle est commune sur tous les pommiers en Morvan.

Menaces :
Espèce non menacée à court terme, ni en Morvan, ni en Bourgogne.

Divers :
Plante toxique à forte dose. Les baies sont très appréciées des oiseaux, en particulier des grives. Le Gui provoque des tares dans les bois de ses hôtes par ses suçoirs bois 'guité'.
En Morvan, la protection de l'année nouvelle sera placée sous le signe du Gui. 'Il faut accrocher le Gui après la porte. On passe dessous en disant 'Au Gui, l'an neuf'. Ça porte bonheur. Le premier garçon qui passait dessous choisissait quelle fille il allait embrasser. Ailleurs, 'il ne faut surtout pas mettre de Gui dans la maison, ça porte malheur'. Parfois le Houx se substitue au Gui.
Liqueur de Gui : 'Il faut 30 feuilles de Gui qu'on cueille sur les boules de Gui sur les Pommiers. Vous faites bouillir dans un verre d'eau environ 10 minutes. On met la décoction dans un litre et on remplit de vin blanc. On boit un verre à liqueur tous les matins, ça fait baisser la tension'.
Les infusions de feuilles de Gui sont signalées 'pour l'asthme', pour la tension et pour le flux sanguin des bovins ; pour faciliter la délivrance, il était préconisé de donner à boire des infusions de feuilles fraîches de Gui, 'mais c'est violent, il y avait parfois des complications'.

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