Grande chélidoine ; Herbe à la verrue

Chelidonium majus L.

Bourgogne : Herbe aux verrues

Description :
Plante vivace à tige dressée, haute de 30 à 90 cm, ramifiée, cassante, velue, rameuse et à latex jaune orangé abondant. Les feuilles sont molles, glauques dessous, alternes et découpées en 5-7 segments crénelés, rappelant la feuille des chênes. L'inflorescence est une ombelle de 2 à 6 fleurs jaune vif assez petites à 4 pétales jaune orangé.

Biologie - Habitat :
La Grande Chélidoine fleurit d'avril à octobre, sur milieux semi-ombragés et sur sols azotés et frais. Elle colonise décombres, vieux murs, ruines ombragées, bords des chemins, jardins, haies et talus. Elle pousse aussi bien à terre que dans les fissures des murs et des rochers.

Répartition - Statut :
Espèce très commune en Morvan, en Bourgogne et en France.

Menaces :
Espèce non menacée à court terme, ni en Bourgogne, ni en Morvan.

Divers :
Plante médicinale et toxique de par son suc laiteux contenant plusieurs alcaloïdes toxiques, l'ingestion à l'état frais est fortement déconseillée.
La légende voulait que l'hirondelle (khélidon en grec) se serve de la plante pour donner la vue à sa progéniture, d'où le nom de Grande Eclaire souvent attribué à cette plante.
Dans la région d'Autun, on conseillait le suc de la Grande Chélidoine 'pour soigner la cataracte', en fait on guérit les ophtalmies chroniques par décoction de ses feuilles employée comme collyre.
Remède populaire contre les verrues et les cors : appliquer le suc caustique des feuilles ou des tiges fraîches sur les verrues, dénommées selon certains 'virus dans le sang' ou 'sang faible'.
Rappelant l'aspect de la bile, les défenseurs de la Théorie des Signatures lui reconnaissent une action sur le foie et la vésicule biliaire, confirmée par des recherches récentes sur les maladies hépatiques, comme la jaunisse.

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