À la sortie nord du bourg et au pied du mont Charlet se trouve cette fontaine St-Jean remaniée, d'origine inconnue. Le rite et le pèlerinage étaient liés à la chapelle médiévale St-Jean des Curtils ou St-Jean-Baptiste (voir fiche) puis à l'ancienne église paroissiale St-Maurice du XIIe s, abandonnée et désacralisée vers 1900 (voir fiche). Le dynamique curé Forestier favorisa la construction de la nouvelle église N.D. du Suprême Pardon fin XIXe et peu après, la construction du monument-calvaire dédié à la même sainte et créa un pèlerinage, le 8 septembre, à ce nouveau calvaire situé sur la colline dominant la fontaine St-Jean. Était-ce un moyen de détourner d'anciennes pratiques ? On suppose qu'il s'agit de cette fontaine mentionnée dans "Des sources aux chapelles" du docteur Olivier. Cette fontaine a été remaniée au XXe siècle car des parties sont en béton (christ en croix).