Collégiale de Thil

Historique et description de l'élément

Collégiale classée aux MH par arrêté du 12 septembre 1905

Localisation

Commune:
Vic-sous-Thil
Lieu-dit:
Butte de Thil
Localisation:
précise

Datation

Date d'origine de l'élément:
XIVe siècle

Contexte actuel

État de conservation:
moyen
Menacé:
Oui
Monument protégé:
classé
Site protégé:
inscrit
Plan local d'urbanisme:
Non
Statut:
privé

Sources

Les Contes de France

Auteur:
Lagrillière.E- Beauclerc
Nature:
publication
Référence:
Alcide Picard et Kaan Editeurs - Paris, 1899

Développement local

Intégré dans un projet de développement local:
Oui
Importance dans le cadre de la vie communale:
très important
Précisions sur le cadre de vie:
site connu et fréquenté
Etat des abords:
moyen
Intérêts des abords:
très important
Précisions sur l'intérêt des abords:
château de Thil, point de vue
Informations sur l'aménagement des abords:
oui
Proximité de prestataires touristiques ( < 3km ):
Oui
Proximité d'un musée:
Oui
Possibilité de visite:
envisageable
Possibilité de stationner:
oui
Voies d'accès:
route communale
Accessible en voiture:
Oui
Office de tourisme le plus proche:
Précy-sous-Thil
Proximité d'un chemin de randonnée ( < 500m ):
Oui
Nature du chemin de randonnée:
PR
Type de chemin de randonnée:
Pédestre

Description du culte et rite

Description de l'élément:
Collégiale avec plan en croix latine, chevet plat, clocher recouvert en tuiles plates
Existence ou non d'un rite:
Non
Nom et description de la légende:
Légende des comtes de Thil et du père Mathias : On raconte que depuis la mort du dernier comte de Thil, tous ceux qui, dans la longue file des siècles, portèrent le nom seigneurial de cette famille, reviennent la nuit de Noël et assistent à la messe de minuit dans la collégiale de Thil. Un membre de la famille qui fut évêque vers la fin du XVe officie. Plusieurs fois des gens passant cette nuit-là sur la route au bas de la butte de Thil affirmèrent avoir vu de loin les fenêtres de la collégiale brillamment éclairées et le bruit d'une douce musique produite par un orgue mystérieux. En 1870, les femmes rentrant de la messe de minuit déclarèrent que les hautes fenêtres de la collégiale brillaient d'une vive lueur. Personne n'osa aller voir. Seul un vieux mendiant, le père Mathias, prit le sentier qui conduisait aux ruines. Mais ce n'était pas des trépassés qui occupaient l'intérieur de la collégiale mais une compagnie de francs-tireurs qui avaient allumé un feu. Le père Mathias sympathisa avec eux et leur indiqua qu'il y avait une compagnie de Prussiens à quelques kilomètres de là. Vieux soldat, il se proposa de les guider vers cette compagnie. Au petit matin, on retrouva beaucoup de corps de soldats allemands. Mais parmi les tués, on retrouva un mendiant connu sous le nom de Père Mathias.