Au sommet de la colline du village, la nouvelle église paroissiale bâtie fin XIXe -début XXe s. remplace l’église médiévale St-Maurice située en sortie du bourg (voir fiche). Dédiée à Notre-Dame du Suprême Pardon, elle été construite, à partir de 1895 et en plusieurs tranches de travaux, à l'initiative de l'abbé Forestier et grâce à la contribution de nombreux donateurs dont quelques-uns "furent illustres". Certains affirment qu'elle fut inaugurée en présence du maréchal Lyautey dont la femme avait des attaches familiales dans les environs. Elle va acquérir son clocher, avec sa fine flèche polygonale, en 1925 et ses vitraux en 1950. De plan allongé, elle est construite en moellons et pierres taillées et couverte en ardoises. Les vitraux du chœur, de l'école Dideron (inspiration du XIIIe), sont les seuls connus de cette école en Nièvre. Sur la façade à pierre-vue, on remarque une grande statue représentant la Sainte-Vierge et sur le tympan une originale mosaïque de couleur or et azur. Notre-Dame du Suprême Pardon est associée au pèlerinage du Mont Charlet où un calvaire moderne en béton a été bâti à la même période (voir fiche calvaire). Selon une source locale, un architecte de l'école haussmannienne a travaillé sur l'urbanisme et l’alignement des maisons du bourg. Une occupation romaine sur la commune dont une voie importante sont attestées.