Au hameau de Saint Aubin, une chapelle a été érigée pour vénérer saint Aubin, chapelle qui est à l'origine du nom du hameau et de la seigneurie; Il ne reste que des vestiges de cette chapelle dédiée au saint du même nom, évêque d'Angers en 529. Le fief, en toute justice, est attesté au XIIIe siècle, avec Jean de Saint-Aubin qui y vivait en 1280. On peut penser que la construction de cette chapelle dédiée à saint Aubin est antérieure et a donné son nom au seigneur et au hameau. Cette chapelle, d'origine donc ancienne mais imprécise, était associée à une source curative (coliques) en son chœur. Elle fut longtemps l'objet de pèlerinages le 1er mars, jour de la saint Aubin. Dans un procès verbal de 1698, l'archidiacre d'Autun, qui la visita, précise qu'elle était "interdite" depuis longtemps.Les seigneurs du lieu refusaient de la restaurer, ce qui semble avoir été en partie fait en 1789 (à confirmer). Elle n'est pas indiquée sur la carte de Cassini (XVIIIe). Placée un peu en élévation sur une butte aplanie et dominant un étang, elle présentait sous son chevet une fontaine avec une source thérapeutique qui guérissait des coliques. En 1809, la charpente fut brisée par un ouragan terrible. Elle subit ensuite une détérioration progressive. En 1812, on y observe toujours un culte (messe le jour de la Saint Aubin, le 1er mars). Un pèlerinage s'y poursuivit jusqu'en 1830 (pour guérir les coliques des enfants) puis se déroulait en l’église paroissiale de St-Brancher où la statue du saint avait été emmenée. Baudiau la décrit de 10 m x 5m. Aujourd'hui, il reste, sur un replat, des pierres éboulées, un pied de croix en pierre et dans un champ, derrière, se trouvent les vestiges de sarcophages, et il y en aurait d'autres selon la mémoire locale. L'étang mitoyen asséché est encore très visible.