Au nord du bourg, ce château, à l'origine une maison forte du XIIIe siècle, fut maintes fois remanié jusqu'au XIXe. Notons les vestiges d'une motte féodale, à 300 m au nord du château actuel. Baudiau cite la baronnie de La Roche, mouvante du duché de Bourgogne, propriétaire au XIIe et que "Rainier de La Roche, chevalier, vivait en 1130." Les familles de Dyo de Montperroux et de Damas s'y succédèrent avant Guy Sallier en 1716, puis les de Montalembert (le comte Charles de Montalembert 1810-70, écrivain et chef du parti catholique) en 1841 et toujours propriétaire. La château est indiqué sur la carte Cassini (v1750) et le plan de l'ensemble de la propriété, dont le château, est très visible sur le cadastre de 1819.Le CeCaB a bien étudié ce château et ses états successifs: maison forte à plate forme (entre 1230 et 1576) , maison forte et château (entre 1376 et 1716) et demeure somptuaire à partir de 1716 à nos jours. Selon le CeCaB," l'élément le plus ancien est la tour rectangulaire" surement du XIVe et, coté est, "le corps de logis date des années 1600 garni de tours rondes…vraisemblablement plus anciennes". "Les fossés sont franchis...à l'ouest par un pont dormant et pont-levis du XVIIe". Dans l'angle sud-ouest de la plate-forme se trouve un corps de logis du XVIII siècle avec un toit à la Mansart. Aujourd'hui, la plate forme du château (inscrit aux MH) est protégée par des douves et comprend trois corps de logis flanqués de divers tours. L'ensemble de la propriété comporte de grandes dépendances sur un plan en U, une allée d'accès, parc et jardin...A noter que le bourg s'étale le long de l'importante et très fréquentée route royale Paris- Lyon (XVIIe) ce qui favorisa son develoopement.Il eut l'autorisation d'avoir 4 foires sous l'ancien Réegime, puis 8 chaque année. Il aurait été entouré de murailles (à confirmer) et a brulé en 1806..