Après la Révolution, le Comte Henri de la Rivière revient de son exil en Angleterre et fait bâtir, vraisemblablement vers 1802-1803, un nouveau manoir aux Petites Fourches, au-dessus de l’étang Taureau. Le choix des Petites Fourches serait dû à l’hostilité persistante des paysans révolutionnaires du village et à la volonté de s’en tenir à l’écart. Ce nouveau domaine est à vocation agricole, mais ne renie pas l’héritage nobiliaire, comme en témoignent l’organisation et l’architecture des bâtiments : l’imposant corps de logis central est encadré par deux ailes symétriques à fonction agricole, prolongées à l’est par le logis du fermier, à l’ouest par une chapelle. L’ensemble est conçu pour pouvoir fonctionner en autarcie, avec ses écuries, ses étables, sa volière, sa bergerie, ses viviers, son lavoir, etc. Dans cet esprit, le comte de la Rivière acquiert de nombreuses terres entre 1801 et 1811.
Endetté, le comte de la Rivière vend en 1811 le domaine à sa sœur Elisabeth-Pauline, vicomtesse de Canillac. Peu à peu, la propriété s’oriente davantage vers un lieu de résidence et de villégiature, comme en témoigne la commande passée en 1858 au comte de Choulot pour la conception d’un parc agricole et paysager, dont on retrouve encore des traces aujourd’hui. Par la suite, le domaine connaît plusieurs divisions, réunifications, cessions : en 1927, il est finalement racheté par Georges Faiveley, producteur négociant en vins à Nuits-Saint-Georges, qui entreprend la modernisation du domaine, notamment du logis et des bâtiments agricoles. Le domaine est mis en vente par ses descendants au milieu des années 1970 : c’est à cette occasion que le département de la Nièvre l'acquiert pour le compte du Parc naturel régional du Morvan, nouvellement créé. La Maison du Parc s'y installe ainsi en 1975.