Au fond d'un jardin, accessible par une maison rue Rollin se trouve une ancienne tannerie au bord du Garat, d'origine imprécise. Le cadastre de 1842 indique la maison et la tannerie (à la parcelle 59 et 54). Selon S.Bernard, elle aurait appartenu en 1842 à Alexandre Bouroux et fut agrandit vers 1873. La maison est de plan carré, avec un étage sur élevé, une mansarde et un entre-sol couvert d'un toit à quatre pans en tuile plate. On accède à l'habitat, au premier étage par un escalier. L’arrière de la maison borde le Garat avec porte, escalier et accès à la rivière comme les deux hangar attenants.. Une dependance est accolé en aval et une autre dans la continuité. L'entre-sol reste a visiter ou une cuve serait encore visible. Pour fonctionner, une tannerie nécessitait de l'eau, du tan (écorcé de chêne pilée) et du terrain pour les cuves (ou trempait peaux et tan) et pour le séchage ou séchoir. En Morvan, cette activité et revenu complémentaires étaient très importants et pratiqués jusqu'aux années 1950.Les écorces de chêne extraites au printemps étaient amenées par ballots d'1m environ au moulin qui les pilait. La poudre d'écorce produite était mise en sac et exportée vers les tanneries pour traiter les peaux ). Au n°4 de la rue Chaude, une tannerie est attestée au XVIe. Moulins-Engilbert comptait au XVIIe 7 tanneries, et au XIXe 4 encore en activité.