En limite du village, se trouvait un moulin-battoir alimenté par le Ru du Val Poirier, dont l’origine reste imprécise. Il figure sur la carte Cassini (v1750) sous l’appellation « le Batoir », ce qui laisse supposer un moulin à tan. L’écorce de chêne pilée dans les moulins, produisait du tan exporté vers les tanneries pour traiter les peaux, en cuir. (Cette activité et ce revenu complémentaires étaient très importants en Morvan, et pratiqués jusqu'aux années 1950.) Le moulin apparaît nettement sur le cadastre napoléonien avec le bief et le chenal du Ru Poirier, qui se jette dans la Cure. Après le moulin, le Ru du Val Poirier est canalisé par un bief maçonné aérien et souterrain. Aujourd’hui, le moulin, propriété privée du restaurant Meneau, a été renommée le moulin des Marguerites. Nous n'avons pas d'autres informations sur cet élément.