La carrière du Fourneau alimentait deux fours à chaux proches, disparus et non localisés précisément. Exploités jusqu'en 1934/1936, les deux fours en béton et briques, chauffés d'abord au bois, puis au bois et charbon (charbon d'Epinac?) étaient alimentés directement par la carrière voisine. La pierre calcaire extraite à la barre à mine, à la masse, puis avec des explosifs était concassée grossièrement pour être transportée dans les fours pour être brûlés à feu continu afin de produire des "pierres de chaux" vive. Des rails et wagonnets furent installés pour faciliter ce transport. Les pierres à chaux cuites et écrasées donnaient la chaux vive mesurée dans un fût de 200 L avec anses pour être pris sur place par les acheteurs (agriculteurs, maçons…) avec leur charrette qui l'éteignait plus tard. Les fours à chaux étaient extrêmement importants en Morvan et rares en pays granitique, car ils permettaient d'enrichir les sols pauvres. Ainsi la culture du blé a pu remplacer celle du seigle vers la moitié du XIXe siècle. D'autre part la chaux était utilisée pour construire les maisons et les 'enduits extérieurs avec l'arène locale. Les paysans et mâcons venaient chercher la chaux vive sous forme de petits blocs de calcaire. Stockée, la chaux vive, plus tard et selon les besoins, était "éteinte" avec de l'eau avant d'être utilisée dans les champs ou en maçonnerie.