Lavault-de-Frétoy

Département : Nièvre
Superficie : 1 488 ha
Altitude : 550 mètres
 

 

Lavault vient du latin vallis, la vallée. Frétoy viendrait de Fregotum, couvert de chaume ?

La commune s'est appelée Frétoy jusqu'au 27 juillet 1884. À cette époque, le développement du hameau de Lavault a rendu nécessaire le changement d'appellation. La population de la commune était alors de 600 habitants !

 

Lavault pour la géographie, Frétoy pour l'histoire, et la forêt partout présente à découvrir au fil de la marche, un paysage varié et préservé dont les secrets s'offrent aux seuls regards du promeneur attentif.

Les sites naturels. Un relief contrasté, tout en creux et bosses, alternant les vallons profonds aux eaux sauvages, les sombres croupes boisées ménageant des échappées sur le lointain, tout se conjugue pour maintenir en éveil l'attention et les muscles du promeneur.

 

La forêt couvre 75 % de la superficie de la commune. Elle reste l'affaire de tous les temps, depuis les défrichages nécessaires à la vie des hommes jusqu'à l'exploitation intensive fondée sur les résineux, en passant par le flottage des bois du XVIe au XIXème siècle. Elle n'en reste pas moins une source d'activité permanente aux retombées locales encore insuffisantes.

 

Les hameaux, nombreux, disséminés, témoins d'une vitalité passée malgré les dures conditions de vie, et dans lesquels on retrouve souvent l'habitat traditionnel. Frétoy, berceau de la commune, dont l'extrémité ouest touche à l'oppidum de Verdun et dont l'expansion à l'est a fait de Lavault le chef-lieu de la commune en 1884.

 

Les monuments, rares et récents, une église, un château du XIXème siècle, simples mais de bonne facture, ils ajoutent à l'agrément des paysages ; une croix de mission intéressante près de l'église.

 

 

L'église Saint-Martin et la croix de mission datent de cette période de prospérité démographique.

 

Le château fut construit à la même époque par Hugues de Chambure, fils d'Eugène de Chambure, auteur du "Glossaire du Morvan".

 

Faubouloin, site classé sur la commune de Corancy. Lieu de culte celtique puis christianisé. Une chapelle du XVIe siècle, consacrée à la Vierge, est située à proximité de trois sources aux pouvoirs supposés miraculeux (toujours en service ?). Lieu de pèlerinages très importants autrefois.

 

Le Fou de Verdun. Fou, foyard, foutiau ce sont les noms du hêtre en morvandiau (du latin fagus). Sans qu'on en connaisse précisément la raison, cet arbre était l'objet d'une vénération particulière. La jeunesse s'y rendait en foule au sortir des pèlerinages de Faubouloin, pour des festivités qui se terminaient parfois en bagarres homériques. L'arbre était remplacé de génération en génération. Aujourd'hui encore un jeune hêtre est planté en cet endroit.

 

Le site archéologique du Fou de Verdun. Cet endroit fut occupé dès le néolithique par des populations soucieuses de protéger leurs troupeaux. La seconde occupation remonterait à l'âge du fer (700-600av. J.- C.). L'accès du camp était commandé par un système de rempart de type gaulois formant la "barre". Une poterne permettait de rejoindre Faubouloin en passant à gué la Reinache, à 70 m en contrebas.

 

La Pierre du Pas de l'Âne mesure 6 m de long et 3,5 m de large. On peut y voir un bassin avec une rigole, une empreinte en forme de pied et une empreinte en forme de sabot d'équidé. L'âne du bon saint Martin aurait laissé l'empreinte de son sabot sur cette pierre. On peut préférer une autre interprétation telle que pierre à sacrifices, les cavités creusées en surface étant supposées être utilisées à cet effet. Cette pierre est classée monument historique.

La Pierre à Culot est portée sur les cartes, mais introuvable sur le terrain. Liée à une superstition très ancienne concernant les enfants morts sans baptême.

 

Le maquis Socrate était installé dans les bois entre Anost et Lavault-de-Frétoy. Georges Leyton, dit Socrate, s'y installa en 1944 avec une trentaine d'hommes. Le maquis était isolé au cœur de la forêt, d'où il était possible d'intervenir sur Anost, Autun, en Saône-et-Loire, comme sur Planchez et Château-Chinon dans la Nièvre. Ce maquis fut opérationnel jusqu'à la Libération en septembre 1944.

 

Pour en savoir plus sur cette commune, nous vous recommandons de visiter l'Observatoire du Parc à l'adresse suivante: https://www.parcdumorvan.org/le-parc/le-centre-de-ressources/lobservatoi...
Les cartes de l'Observatoire vous apporteront de nombreuses connaissances à l'échelle de cette commune (population, espaces naturels protégés, etc.).

 

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