Le fléau servait à battre les céréales pour séparer les grains de la paille. Cela se pratiquait à plusieurs et en rythme sur une aire de battage, en Morvan devant la partie grange de la longère (ferme abritant habitat-grange-étable) et en automne après la moisson. Le manche de bois assez fin et souple était relié par une articulation généralement en cuir et nerfs de bœuf à une batte plus grosse et courte de bois dur (hêtre, chêne charme et même fruitier). Plusieurs techniques d’articulations existaient et la batte pouvait varier selon le type de céréale.