Au hameau de Certaines se trouvait un manoir seigneurial du XIIe siècle aujourd’hui disparu. Ce fut "le berceau de la noble famille du même nom" dont Guillaume de Certaines cité en 1296, et "La maison Certaine, titrée comme marquis" s'installa plus tard au château de Villemolin tout en possédant ces terres. Au XVII e, Renaud de Blosset acquit les terres de Certaines
La carte de Cassini (XVIIIe) indique bien la présence de cet édifice, que la mémoire locale date de 1100 pour la première étape de sa construction. Il aurait été remanié par la suite (peut-être au XVe ou au XVIe siècle). Il brûla dans les années 1789. Selon l’abbé Baudiau (v 1855), il serait déjà très délabré au XIXe siècle et occupé par "des paysans qui y avaient installé leur ferme". Baudiau le décrit comme un ensemble de deux pavillons, d’une chapelle et d’un auditoire pour rendre la justice. Une photographie de 1910 et une peinture, nous montrent le manoir de Certaines avec ses parties en ruine et d'autres en état : un corps de logis flanqué d’une tour ronde (probablement celle de l’escalier) et une tour en ruine et une grande dépendance toujours existante. Il serait d'aspect assez proche du manoir de La Chaume mais comportant un étage supplémentaire. Détruit en 1910 par ses propriétaires – qui le jugeaient trop vétuste –, il fut remplacé par une maison bourgeoise avec un étage .
Aujourd’hui, il ne subsiste que la chapelle, utilisée comme dépendance agricole ainsi que quelques vestiges du corps de logis : un puits, une fenêtre coiffée d’une accolade au premier étage.