Rive droite, au pied de la digue et pont de l'étang de la Chèvre, se trouvait un moulin et une tannerie, selon Baudiau. La carte Cassini (v 1750) ne mentionne que l'étang, mais pas de moulin. On peut donc supposer qu'il date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. A l'époque de Baudiau (v 1864), l'ensemble devint battoir à écorce (et la tannerie abandonnée ?). La carte d'état- major du XIXe indique deux batiments et nomme le site Moulin-Brulé (à ne pas confondre avec la forge du XVIIIe plus au nord). Un visuel du début XXe, montre nettement le moulin .Selon la mémoire locale, le battoir cessa de fonctionner aux alentours de 1950 et le bâtiment fut détruit vers 1970.Les écorces de chêne extraites au printemps étaient amenées par ballots d'1m environ, au moulin- battoir qui les pilait. La poudre d'écorce produite était mise en sac et exportée vers les tanneries pour traiter les peaux (Autun, Saulieu, Avallon…). Cette activité et revenu complémentaires étaient très importants en Morvan, et pratiqués jusqu'aux années 1950.Disparu, Le souvenir du battoir ne persiste aujourd'hui qu'à travers la mémoire locale . Sur la place du village, est exposé une meule provenant de ce battoir, reconvertie en fontaine. La tannerie n'a pas laissé de vestiges.